Les conditions météorologiques expliquent en grande partie cette évolution, avec des températures basses et une situation anticyclonique stable avec des vents faibles. Cette situation est propice à l’augmentation des émissions locales induites par le chauffage et limite les processus de dispersion atmosphérique des polluants émis par les sources urbaines (chauffage, trafic routier) et industrielles.
De ce fait, le 1ier décembre une large partie du pays a été exposée à des niveaux de concentrations en particules PM10 élevés, voire très élevés localement et dépassant le seuil d’information et de recommandation de 50 µg/m3 en moyenne journalière imposé par la réglementation française.
Cette situation tend à s’améliorer avec l’arrivée d’un flux d’Est et un plus grand brassage de l’atmosphère qui favorisera la dispersion des polluants. Mais les niveaux de particules resteront localement élevés, notamment dans le Nord du pays et dans la région Auvergne Rhône-Alpes. En revanche, des conditions de nouveau peu favorables à la dispersion des polluants sont attendues pour le début de semaine prochaine.
Concentrations en PM10 pour le 1ier décembre 2016