Les concentrations devraient ainsi rester globalement sous le seuil d’information et recommandations.
La situation continuera de s’améliorer demain mais les concentrations d’ozone persisteront à des niveaux assez élevés sur plusieurs régions.
L’ozone est un polluant secondaire qui se forme à partir des transformations chimiques des oxydes d’azote et des composés organiques volatils principalement émis par le trafic routier et les activités industrielles. Le couvert végétal peut aussi être une source naturelle de composés organiques volatils plus ou moins importante selon les essences et les conditions météorologiques. La formation de l’ozone est un phénomène photochimique qui s’active sous l’effet de températures élevées, et d’un rayonnement solaire important. Certaines zones géographiques sont donc plus exposées que d’autres. Ces processus se développant à grand échelle, des niveaux élevés de concentrations peuvent également être observés en zone rurale.
Les cartes ci-dessous illustrent les maximums journaliers d’ozone prévus pour aujourd’hui, demain et après-demain. Une carte à J+3 est également fournie à titre indicatif (avec indice de confiance plus limité), pour disposer d’une tendance sur l’évolution.

En marge de cet épisode en Métropole, la Guadeloupe et la Martinique ont subi également un épisode de pollution mais qui était dû aux particules sous l’effet d’un transport transatlantique de poussières désertiques d’origine saharienne. Cet épisode s’achève aujourd’hui.
En figure 2 sont représentés les départements dans lesquels un épisode de pollution a été déclaré par les réseaux agréés de surveillance (carte de gauche) et ceux pour lesquels une procédure préfectorale est activée (carte de droite) à l’heure d’établissement de ce bulletin[1] conformément aux dispositions de l’arrêté du 26 août 2016 modifiant l'arrêté du 7 avril 2016 relatif au déclenchement des procédures préfectorales en cas d'épisodes de pollution de l'air ambiant.